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L’utilisation des imprimantes 3D permet d’obtenir une copie conforme d’un modèle 3D numérique à base d’une matière brute et se faisant par programmation informatique. Cela permet de créer sur mesure des pièces simples et uniques sans recourir à l’assemblage. L’utilisation d’une imprimante 3D n’est pas toujours synonyme de fluidité et de facilité. En effet, des problèmes en tout genre peuvent apparaître en cours d’impression. Néanmoins, il est possible d’y remédier au du moins de s’en prévenir.
Le Warping, problème persistant mais contournable
Le Warping figure en tête de liste des problèmes fréquemment rencontrés avec une imprimante en trois dimensions. L’effet du travail d’impression sur les matériaux diffère suivant la nature de cette dernière, certaines étant plus capricieuse d’autres. Parmi ces matériaux figure l’ABS, réputée pour sa résistance mécanique. La réaction thermique de ce genre de matière se traduit par rétraction au contact du froid. Cela amène au détachement du plateau causé par le décollement des bords.
Pour y remédier, il est important de vérifier les paramètres et de le modifier en fonction de la nature de la matière à travailler. Le paramétrage comprend notamment la vitesse, la température d’extrusion. Pour du PLA par exemple, la température est comprise entre 190° à 230°contre 250° à 280°pour l’ABS. L’utilisation des rubans de masquage permet aussi une meilleure adhésion et d’achever l’impression. Dans le même ordre d’idée, il est possible de recourir à des tubes de colles, des sprays fixant ou encore du jus d’ABS. Le lot chauffant et les structures d’accroches sont aussi des alternatives (rafts et brims).
La modélisation, une étape à ne pas négliger
L’obtention d’une impression à la qualité escomptée dépend essentiellement de la modélisation. Pour cela il est parfois nécessaire d’utiliser des supports adéquats. Tel est notamment le cas pour les modèles creux qui nécessitent une structure de support épaisse. Lors de la modélisation, les formes simples avec des angles droits ont des succès garantis, risquant moins de déformation lors de l’impression.
En termes de mesure, les impressions des modèles de moins de 3 millimètres risquent d’être faites improprement. Par cela, il faut alors opter pour l’emboîtage et compter quelques millimètres de plus, voire 0.25 millimètre, lors de la modélisation. Pour bien réussir sa modélisation, rien ne vaut la pratique. Il existe des logiciels, gratuits ou payants, conçus à cet effet, dont :
- Thingiverse
- GrabCAD
- NIH 3D Print Exchange
- Repables
- 3D Warehouse
- Nasa 3D Ressources
Pour bien démarrer son apprentissage en impression 3D, il est préférable de débuter avec un logiciel professionnel et qui se concorde à son niveau. Une fois maîtrisé, il est possible de monter en niveau avec de logiciels présentant plus de fonctionnalités.
Le bon entretien de son imprimante 3D pour plus de performance
L’entretien d’une imprimante 3D commence par les bobines de filament. Les bons gestes est de les placer dans un endroit sec mais tempéré. De façon générale, la baisse de température est nuisible dont notamment la température dans un entrepôt. Cependant, cela varie suivant la nature du filament, à l’instar du PVA qui se désintègre sous l’humidité. Par la suite, l’entretien s’étend vers le plateau. Un nettoyage régulier et non excessif est très bénéfique et permet d’avoir une qualité d’impression optimale. En effet, les résidus de plastiques obstruent l’impression.
Par ailleurs, la propreté excessive favorise les problèmes d’adhérence ou le Warping. Et l’entretien de la buse vient en dernière place. Elément clé pour une impression 3D impeccable. Le nettoyage de la buse peut se faire régulièrement mais est une contrainte en présence de signe d’encrassements. Pour se faire, il est possible d’utiliser des filaments de nettoyage.