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Plusieurs étapes interviennent dans le mécanisme de l’impression 3D et chacune d’entre elles revêt une importance capitale. Celle du post-traitement qui est d’ailleurs la dernière est l’une des plus indispensables. Toutefois, force est de constater que certains propriétaires d’imprimantes 3D continuent de s’interroger à ce sujet. Est-ce votre cas ? Si oui, nous vous en disons plus ici.
Post-traitement pour les impressions 3D : les différentes méthodes
Il existe plusieurs technologies de conception en impression 3D ainsi que différents matériaux susceptibles d’être utilisés. C’est ce qui explique aussi la pluralité des méthodes de post-traitement. En effet, le plastique ne pourra pas être traité de la même manière que le métal ou la résine par exemple. Ici, nous nous intéresserons particulièrement :
- À la résine ;
- Aux métaux ;
- Aux filaments plastiques.
Post-traitement pour les impressions en 3D : cas du métal
Les pièces qui sont obtenues à la suite d’une impression 3D de métal doivent obligatoirement être post-traitées. C’est ce qui permet le renforcement des caractéristiques du matériau utilisé. Vous avez alors la possibilité de réaliser différents types de finitions. Toutefois, la technique DMLS exige un plus grand niveau de sécurité parce que les poudres en métal peuvent facilement exploser ou prendre feu. Certains constructeurs n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre en place des procédures d’accumulation et de maniement des poudres qui facilitent une protection optimale.
Post-traitement pour les impressions en 3D : cas des filaments plastiques
Les plastiques dotés d’une grande rigidité comme le PLA, le PET ou le PC nécessitent un nappage à partir d’un pulvérisateur monocomposant ou avec une résine synthétique. Par contre, pour des matières plus douces telles que l’ABS, l’ASA ou le PS le ponçage est une très belle alternative. Il peut d’ailleurs se faire de façon manuelle ou après l’usage d’un solvant pour la dissolution d’une surface.
Ce dernier procédé a l’avantage de conférer une certaine brillance, et ce, sans laisser aucune trace. Quant aux filaments spécifiques tels que le PEEK, ils peuvent aussi être cuits à nouveau afin d’accroitre les caractéristiques mécaniques de la pièce. Pour cela, il est généralement demandé de se servir d’un four doté de paliers capables d’être programmés.
Post-traitement pour les impressions en 3D : cas de la résine
La résine est l’un des matériaux les plus utilisés pour la réalisation des impressions 3D. Il faut aussi reconnaitre qu’elle assure une bien meilleure finition et que les détails sont beaucoup plus clairs et précis à la sortie de l’appareil. Pour le traitement de la résine, il est indispensable de procéder au nettoyage de la pièce après l’impression à partir de solvants de qualité.
C’est justement ce à quoi sert le bac qui est parfois vendu avec certains appareils ; il rend donc le processus plus facile. C’est ce qui permet l’élimination de tous les éventuels débris de résine qui n’ont pas été transformés en polymères ainsi que le débouchage de l’espace interne. À la fin du nettoyage, la pièce doit être mise dans un four UV afin d’assurer la stabilité et la longévité de la résine. Si vous le voulez, vous pouvez aussi la polir, la vernir, la peindre et la manier sans aucune difficulté et sans mettre des gants.
Post-traitement pour les impressions en 3D : optimisation
L’optimisation des supports d’impression offre un gain de temps non négligeable. Il est également crucial d’opter pour un appareil adapté à ce que vous désirez produire. Le réglage des paramètres ne doit pas être pris à la légère aussi. Quant aux étapes de post-traitement et d’impression, il est capital qu’elles soient bien distinctes. De même, il est important d’ajuster autant que faire se peut le design de la pièce aux caractéristiques de la technologie dont vous aurez à vous servir.